Les rumeurs se voulaient insistante et la nouvelle est tombée aujourd’hui, l’AS Monaco suspend son entraineur Thierry Henry de ses fonctions et nomme Frank Passi comme intérimaire. Pour sa toute première expérience sur un banc, Henry n’aura tenu que 12 matchs et engrangé 9 points seulement. La situation monégasque reste tout aussi dangereuse qu’avant son arrivée mais la venue de joueurs tels que Fabregas ou encore Naldo en attendant Gelson Martins devait permettre à Titi de faire pencher la balance. Les dirigeants monégasques n’ont visiblement pas eu cette patience.
Cette décision très dangereuse peut avoir l’effet inverse sur le vestiaire tant Henry s’est impliqué dans le mercato hivernal. De plus, les nombreuses situations et faits de jeux dans la plupart des matchs allant dans le sens contraire des monégasques. La suite promet d’être encore plus difficile à gérer pour Passi à peine plus expérimenté en tant que numéro 1 que Thierry Henry. Reste à savoir comment le vestiaire va réagir et s’adapter à cette situation afin de sauver le club du rocher de la relégation. Quant à Thierry Henry, sa première sur un banc dans une situation aussi périlleuse et particulière que celle de Monaco peut lui couper l’élan vers des clubs plus huppés européens. On le sait déjà qu’Arsène Wenger ne voulait guère qu’il prenne sa suite à Arsenal et que les éléments de caractères qu’il a laissé transparaitre ces dernières semaines pourraient rebuter plus d’un pour gérer un vestiaire plein d'égos. Pour autant, l’incertitude sur les bancs de plusieurs clubs comme le FC Barcelone ou encore la Juventus de Turin peut lui permettre avec son aura d’ancien joueur et son ambition très caractéristique de retrouver une place et un projet qui lui conviendrait pour sa philosophie de jeu marquée par l'empreinte de Pep Guardiola.
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Après moultes péripéties, Frenkie De Jong a finalement signé pour le FC Barcelone. Le PSG était sur le dossier et en fin de semaine dernière, les informations de l’ensemble des médias français, catalans et néerlandais envoyaient le jeune prodige dans le club de la capitale. Depuis, plusieurs réunions ont eu lieu entre l’agent du joueur et les dirigeants catalans dont le président Josep Bartomeu en personne pour faire changer d’avis De Jong. Les premiers retours donnaient pourtant le club catalan perdant dans la course sur ce dossier. Pourtant, ce mercredi 23 Janvier, la star de l’Ajax a bel et bien paraphé un contrat de 5 ans (salaire de 10 millions d’euros net) en Espagne pour une somme annoncée de 75 millions d’euros et 11 millions de bonus (commission de l’agent comprise). La réunion décisive a eu lieu ce samedi, le président catalan expliquant à De Jong que venir au Barça lui permettrait de jouer avec Lionel Messi et dans un club à la philosophie de jeu proche de celle de l’Ajax de part l’empreinte de Johan Cruyff sur le club. Un élément aurait fait pencher la balance dans la décision du joueur et ce sont les relations désastreuses entre le PSG et le Barça empêchant tout possible transfert entre les deux clubs. De Jong ne pouvant pas alors transiter entre les deux clubs, il donna son OK à son agent et Bartomeu dimanche soir après le match entre le FC Barcelone et Leganès malgré potentiellement un temps de jeu réduit. Justement, la place au sein de l’effectif blaugrana a été longtemps un point de doute pour le joueur mais Bartomeu a assuré que le club s’engageait à vendre deux titulaires pour lui faire de la place. Tout ces éléments ont ainsi rassuré Frenkie De Jong et permis sa signature en Catalogne. L’avenir du club est bien assuré étant donné que le milieu de terrain a été rajeuni depuis la promotion d’Alena (21 ans) en équipe première et les arrivées d’Arthur (22 ans), Coutinho (26 ans) et donc maintenant De Jong (21 ans). Côté parisien, c’est un nouvel échec dans la conquête d’un milieu de terrain et particulièrement d’un numéro 6 depuis la retraite de Thiago Motta. Ceci pourrait pousser les dirigeants a accéléré les négociations pour Leandro Parades, Allan ou encore Idrissa Gueye, les autres pistes du mercato hivernal. Un Barça sans Messi, remplaçant, a dû attendre le dernier quart d’heure pour faire la différence et s’imposer face à Leganes, le 15ème de Liga, ce dimanche soir (Score finale : 3-1). Pourtant la première mi-temps des barcelonais était de très grande qualité avec un Ousmane Dembélé auteur, jusqu’à sa sortie sur blessure, d’un très grand match. Les hommes d’Ernesto Valverde ont dominé très largement la partie se créant des situations dangereuses dans la surface adverse. Il a malgré tout fallu attendre une belle action initiée par le buteur Ousmane Dembélé pour l’ouverture du score. C’est Jordi Alba trouvé en profondeur qui calmement centrera en retrait pour l’international français concluant froidement du plat du pied droit avec l’aide du poteau dans le petit filet (1-0, 31ème minute). Le Barça continue alors de mettre la pression sur les buts adverses jusqu’à la mi-temps sans parvenir à réellement concrétiser les situations dangereuses. Le schéma est le même en début de seconde avec toujours Dembélé à l’initiative de toutes les actions dangereuses barcelonaises. Mais là encore, toujours peu de précision dans les derniers mètres et donc de réelles occasions de faire le break. C’est ainsi que les joueurs de la capitale parviennent à développer une action sur la droite par l’intermédiaire de Youssef En Nesyri qui cherche et trouve au second poteau Martin Braithwaite pour l’égalisation (1-1, 57ème minute). L’ancien pensionnaire de la ligue 1 qui disputait là son 2ème match, après son arrivée cet hiver, avec le club espagnol ouvre ainsi en se jetant son compteur but au Camp Nou. La réaction par la suite du coach catalan est immédiate et le capitaine Lionel Messi fait son entrée à la place du jeune Carlos Alena. L’effet de l’entrée de la pulga est malheureusement stoppée par la blessure d’Ousmane Dembélé 5 minutes plus tard. Le français, tout seul, se tord la cheville sur un appui et selon les dernières informations parvenues de catalogne il souffrirait d’une légère entorse de la cheville.
Mais malgré cette interruption, un homme ne perd pas de vue l’objectif du soir et remobilise ses troupes, Lionel Messi. La pulga décoche ainsi une frappe limpide en direction de la lucarne bien difficilement repoussée par Cuellar mais Luis Suarez suit bien l’action et jaillit juste devant le gardien pour conclure (2-1, 71ème minute). Après vérification des assistants vidéo, le but sera validé définitivement malgré les plaintes des joueurs madrilènes car l’uruguayen, en même temps qu’il pousse le ballon au fond des filets, semble toucher dangereusement au visage et aux mains le gardien madrilène. Leganes tentera et mettra la pression jusqu’au bout du temps additionnel sur les cages barcelonaises mais s’exposera à une tentative dangereuse de Luis Suarez bien arrêtée par Ivan Cuellar. Puis Lionel Messi finira par assurer le succès blaugrana au terme d’une belle combinaison à deux avec l’inévitable Jordi Alba et d’une finition pleine de sang froid juste sous la barre (3-1, 92ème minute). Les leaders de la Liga n’auront pas brillé ce soir mais assuré l’essentiel, les 3 points pour conserver une avance de 5 points sur un autre club madrilène : l’Atletico Madrid, vainqueur de son match, la veille, face à Huesca (3-0). Samedi soir, le FC Barcelone recevait le promu Alavès. Après la victoire éclatante du Real Madrid face à un autre promu 5-2, un peu plus tôt, on s’attendait à une réponse aussi voire plus cinglante de la part des hommes de Luis Enrique. Mais surprise, vous ne rêvez pas, les Galiciens d’Alavès sont allés chercher une victoire inattendue (Score final : 1-2).
On pouvait s’imaginer que les choses pouvaient mal partout pour les blaugranas en voyant la composition de l’équipe. Touché depuis le match de Bilbao, Lionel Messi n’a pas disputé le deuxième match au Venezuela de sa sélection et est rentré plus tôt de la trêve internationale. Pas suffisant pour débuter finalement. Très important dans le succès 4-0 de l’Uruguay face au Paraguay, Luis Suarez a lui aussi été ménagé par l’entraineur des champions en titre. Ainsi, le Barça se retrouvait avec une attaque inédite : Neymar-Alcacer-Arda Turan. Mais outre la mise au repos d’Iniesta au milieu, c’est toute la défense catalane qui était changée par Enrique. Digne suppléait Alba tandis que Vidal devait prouver qu’il était un titulaire. Au centre, Mathieu-Mascherano devaient faire parler leur expérience pour éteindre toute attaque galicienne. Alors que le Barça fait du Barça mais sans parvenir à marquer (un seul tir cadré en première période), c’est à la surprise générale qu’Alavès pour sa première incursion dangereuse dans la surface catalane parvient à ouvrir le score par Deyverson qui reprend bien un centre de la droite de Kiko dans une défense totalement dépassée (0-1, 39ème minute). Luis Enrique et ses hommes ont-ils sous-estimés le promu galicien ? En seconde période les catalans égalisent par Mathieu très rapidement et sur corner (1-1, 46ème minute). On se dit alors qu’enfin la machine est lancée et encore quand le français Mathieu à nouveau se retrouve avec le ballon dans les pieds à la suite d’un corner mais son tir au point de penalty ne trouve pas le cadre et ce de manière aussi surprenante que l’idée d’un doublé de sa part. Barcelone ne parvenant pas à prendre plus rapidement l’avantage, Luis Enrique décide enfin à l’heure de jeu à faire rentrer Lionel Messi puis Andres Iniesta quelques minutes plus tard. Mais au même moment, Aleix Vidal et Javier Mascherano décident de redonner une chance aux attaquants d’Alavès de réaliser l’exploit de la journée et Ibai Gomes ne se prive pas d’ajuster Cillissen (1-2, 64ème minute). Le public ne comprend pas, les galiciens n’en croient pas leurs yeux et Luis Enrique affolé fait rentrer Luis Suarez. Trop tard pour un Barça sorti de sa dynamique par la trêve et les changements dans la composition de départ. Luis Enrique a tenté bien trop tôt dans la saison de gagner avec l’équipe B, inoffensive ou presque et catastrophique défensivement. Alavès n’en demandait pas tant et après avoir arraché voir même cambriolé Vicente Calderon (stade de l'Atletico de Madrid) pour un point lors de la première journée de Liga, les promus galiciens s’imposent à la surprise générale au Camp Nou. 4 points pris chez les champions en titre et le 3ème de la dernière Liga, le Real Madrid est prévenu. C’était le choc attendu depuis l’officialisation de Mourinho à Manchester United : le derby de Manchester opposant Guardiola à Mourinho. Sous ces ères de Clasico, ce choc a tenu ses promesses avec une première période qui rendrait fou un téléspectateur asiatique.
En effet, tel un Barça des grands soirs, les Citizens dominent les premières minutes. Ibrahimovic se met même à presser tant les Reds Devils sont noyés sous les assauts de leurs adversaires. Mais c’est finalement sur un long ballon, semble-t-il hasardeux, que les hommes de Pep Guardiola vont ouvrir le score : De Bruyne jaillit devant Blind après un ballon dévié de la tête par Ihenacho pour froidement ajuster David De Gea et tout le peuple rouge (0-1, 15ème minute). On s’attend alors à une réaction devant son public de United mais Pogba, Fellaini et Rooney ne parviennent à lutter face au milieu Citizens. Pire même, face à une défense apathique et statique, le jeune Ihenacho pour son premier derby se trouve au bon endroit au bon moment pour reprendre un tir repoussé par le poteau (0-2, 36ème minute). City se ballade et le public d’Old Trafford en est le malheureux spectateur. On s’en souvient alors tous du 6-1 infligé par le City de Balotelli à Old Trafford et encore plus pour les supporters de Mourinho du 5-0 de l’école catalane aux jeunes madrilènes. Mais ce n’était sans compter Zlatan Ibrahimovic. Le géant suédois profite sur coup de pied arrêté d’une sortie digne de Joe Hart de la part de Claudio Bravo pour relancer un match que l’on croyait plier (1-2, 42ème minute). C’est alors que les millions de téléspectateurs et les supporters de United se voient même à rêver d’un scénario de folie en leur faveur quand les Reds Devils font pression sur la défense des Blues et parviennent presque par Ibrahimovic, une fois de plus, d’égaliser dans le temps additionnel. Il n’en est rien, City sort vainqueur de cette mi-temps. Au retour des vestiaires, c’est avec un double changement que le Special One tente de remettre son équipe sur les rails : Mkhitaryan et Lingard sont priés de sortir leurs fantômes de la pelouse pour laisser place à Rashford et Herrera. Le jeune anglais en toute insouciance permet à United de faire reculer les Citizens. Mais seulement reculer car les hommes de Pep Guardiola tiennent le choc et s’expriment même très bien dans le jeu de contre après celui de la possession en première période. Mournihno avait beau hurlé, rien y fait, ses joueurs n’y arrivent pas. La seconde période verra même les Reds Devils ne cadré aucun tir malgré un but de Rashford refusé suite à la position de hors-jeu de Zlatan. Après un dernier frisson sur le poteau de De Gea, City s’impose sans trop de difficultés, tel un champion très sérieux dans le derby de Manchester. Nul doute que le retour à l’Etihad Stadium pour Ibrahimovic et Mourinho (restant sur une défaite 3-0 contre City avec Chelsea dans ce stade) nous livrera une toute autre partie et un verdict que l’on souhaite plus indécis. Mardi soir, les bleus ont manqués cruellement d’efficacité contrairement à ce qu’ils nous avaient démontrés face aux italiens jeudi dernier. Pourtant, l’adversaire biélorusse avait tout du match piège et du casse-tête pour Didier Deschamps et ses hommes. Il faut reconnaitre enfin que l’équipe de France de Deschamps n’a pas de schéma ou de tactique offensive pouvant passer outre ce genre d’équipe au bloc bas et compact. De plus, le 11 de départ du sélectionneur laissait à penser que le match allait loin d’être une partie de plaisir.
Deux choix du sélectionneur sont possiblement contestables : Moussa Sissoko et Anthony Martial. L’un bien trop occupé à trouver un club pour la saison 2016-17 et l’autre bien trop tendre pour un match face à ce type d’adversaire. Moussa Sissoko n’a pas joué une seule minute avec Newcastle en Championship Anglaise (équivalent de la ligue 2) et pour un joueur dont le rythme compte énormément, comment pouvait-il être en mesure de nous offrir des percées comme contre le Portugal ? Quand bien même il était apte à tenir sa place, il démontre le reflet de ce manque d’audace des entraineurs français. En effet, qui dit Sissoko dit gros impact défensif et volume de jeu pour couvrir des montées de Sidibé (qui n’est réellement montée que lors des 10 dernières minutes). Quant à Anthony Martial, il n’était pas fait pour ce match. Incapable de passer par une technique de dribble trop évidente et un manque d’espace l’empêchant de partir dans le dos de la défense comme en Italie jeudi. Alors D.D avait-il d’autres choix possibles pour présenter une équipe capable de bouger un bloc défensif mais aussi de ne pas se faire surprendre sur d’éventuels contres attaques biélorusses ? Dimitri Payet n’était pas prêt pour faire 90 minutes, Gameiro et Gignac sont plutôt et surtout des joueurs d’axes. Ne reste plus que Moussa Dembele. Le néo joueur de Dortmund a fait une meilleure rentrée que face à l’Italie mais on aurait aimé qu’il soit là plus tôt dans le match pour ne serait-ce qu’épuiser ses adversaires sur le côté droit totalement inoffensif lors des 45 premières minutes. Se pose maintenant la question de l’animation offensive de l’équipe de France. Un réel problème depuis de nombreuses années mais offusqué par la défense et/ou Patrice Evra. Nous manquons de créativité et d’idées dans ce genre de confrontation. Alors oui, en seconde période, les occasions ont été plus nombreuses mais le réalisme a manqué aux attaquants français. Faut-il ne retenir que cette seconde période où les individualités telles que Payet ou Griezmann ont été plus présentes ? Ou bien penser et repenser sérieusement à une idée voire une identité de jeu pour percer ces blocs défensifs qui vont s’avérer être plus nombreux que nous pouvons le penser lors de ces qualifications ? Ce sont des questions qui vont hanter le sélectionneur et son staff jusqu’au prochain rendez-vous, face à la Bulgarie, le 7 octobre. |
Emeric
Amoureux du sport. J'offre mes analyses et divers pronostiques en tant qu'amateur. Catégories
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